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Les Noms de famille en France

  

Les noms de famille français ont des origines diverses qui s'expliquent par la diversité des influences qu'a subie la France : influence romaine, musulmane et méditerranéenne, normande et anglo-saxonne, Israélite, huguenote, allemande, etc.

Jusqu'à l'ordonnance de Villers- Cotterêts (1539), la plus grande anarchie régnait au point de vue du port et de la transmission des noms, l'ordre public étant préservé par d'autres moyens, tels la difficulté des communications et la petitesse des villages. Avec cette ordonnance, l'inscription des individus fut imposée, chacun ayant pris l'habitude de prendre un prénom auquel il accolait les noms de son père et de sa mère. C'est ainsi que l'on trouve des Jean Marcabrus dérivé des noms de ses père et mère Marc et Bruna. Puis, petit à petit et par désir de simplification, ce fut uniquement le nom du père qui fut porté : Jean Le Boiteux, Jean Bègue, André Le Galois, etc.

C'est ainsi que les noms propres semblent s'être fixés en France vers 1350, mais il n'en est pas de même pour l'orthographe de ces noms. Pour nos aïeux, les mots avaient essentiellement une valeur auditive. Ce n'est que peu à peu que l'orthographe s'est fixée. Et ce n'est guère l'ordonnance de 1539, qui rendait obligatoire la tenue des registres paroissiaux, qui a pu fixer l'orthographe.

L'orthographe est une notion qui a échappé à l'Ancien Régime et qui n'a commencé à apparaître qu'avec le dictionnaire de l'Académie pour les noms communs ; mais, si celle-ci en 1740 supprima le s dit "muet" qui ne se prononçait plus depuis le XIe siècle devant une consonne sonore et depuis le XIIe devant une sourde (beste, teste, etc, écrits désormais bête, tête ...), le s a persisté dans les noms de famille Lasnier (l'ânier), Pescheur, etc. L'académie pouvait agir sur les noms communs, mais guère sur les noms propres. Chaque curé avait sa manière d'écrire, influencée soit par la prononciation, soit par des formes latinisantes, voire parle pédantisme.

Ceux qui savaient signer adoptaient parfois plusieurs orthographes. C'est ainsi que Malherbe (mort en 1628) signait Malerbe, Mâle-herbe, ou même Malesherbe. C'est seulement à partir de la Restauration que l'orthographe est devenue un signe de bonne éducation ; encore les bévues ne manquent-elles pas, le cas extrême cité par Dauzat étant Zoézédoé dû à une faute d'enregistrement : le déclarant avait épelé Zoé : zed, o, é, sons que le préposé avait transcrit d'affilée...

Les altérations qui se produisent au XIXe siècle sont cependant assez rares et pro-viennent soit de la négligence des déclarants qui ne portent pas attention à l'orthographe du nom déclaré (surtout dans les déclarations de naissance faites par des tiers), soit de bévues de l'officier d'état civil. Il en est parfois résulté des scissions de nom entre branches d'une même famille.

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